Créer sa propre entreprise est un défi et pas des moindres. Cela nécessite de votre part une préparation sur tous les plans. Et pour que vous ayez toutes les cartes en mains, certaines informations sont bonnes à savoir. De l’aspect juridique à l’aspect financier, tout doit suivre une règle. En lisant cet article, vous découvrirez quelques points essentiels à savoir pour réussir la création de votre entreprise.

Sommaire

La préparation psychologique

Partir d’une idée innovante

Toutes les grandes sociétés qui existent aujourd’hui, à savoir Microsoft, Apple, Google et autres sont partis d’une idée. C’est le point de départ pour la création de votre entreprise. Votre idée doit être la plus précise et la plus convaincante possible. Et toujours dans la même perspective, elle doit se révéler innovante puis dans le meilleur des cas, sortir de l’ordinaire. Il n’en demeure pas moins que les meilleures idées font les meilleures entreprises.

Élaborer un business plan

Avoir l’idée, c’est une grande avancée, mais pour la concrétiser, il en faudra plus. Il vous faut un plan d’affaires bien élaboré et surtout bien écrit. Pour un meilleur rendu, vous devez prendre en considération toute information sur le marché et ainsi que sur vos potentiels concurrents. Retrouvez d’ailleurs en ligne plus de détails sur comment élaborer un business plan.

Avoir ou pas le profil, c’est votre engagement qui compte

Bon nombre de documents soulignent qu’avant toute chose, il est important de disposer du bon profil pour le secteur dans lequel l’on s’engage. C’est tout à fait correct, mais vous ne devez pas en faire un frein pour votre détermination. Au-delà de tout, ce qui compte vraiment, c’est d’abord votre degré de détermination et donc ce que vous êtes prêts à donner.

La préparation administrative

Après l’étape d’idée et de plan, il faudra passer à la mise en place proprement dite. Pour cela, plusieurs étapes sont à franchir.

Trouver une forme juridique à votre entreprise

En France, l’enregistrement de votre entreprise doit être basé sur l’une des formes juridiques suivantes : – Entreprise individuelle (EI). C’est la forme courante d’entreprise rencontrée en France, car, en plus de ne comporter que peu de charges sociales, elle ne nécessite pas de capital minimum.

  • Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL). Elle s’oppose à l’EI grâce à son caractère de limitation des responsabilités qui vous permet de moins impliquer votre patrimoine personnel.
  • Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL). Cette forme maintient l’avantage de l’EIRL (limitation des responsabilités), mais ne vous permet pas de disposer d’un statut de salarié.
  • Société anonyme (SA). Ici, il vous faut des associés (au moins 6 en plus bien sûr de vous-même) et un capital social de 37 000 € au minimum.
  • Société Anonyme à Responsabilité Limitée (SARL). Contrairement à la SA, le capital social minimum est quasiment nul (1 €). De plus, vous avez la possibilité d’être à la fois associé et gérant donc salarié.
  • Société par Actions Simplifiées (SAS). C’est la forme de société associative la plus développée aujourd’hui en France, sans doute par ce qu’elle concilie liberté des actions et liberté de fixation du montant du capital social.

Immatriculation de l’entreprise

Pour être légale, une entreprise doit bénéficier d’une existence juridique et administrative et doit donc être immatriculée. En d’autres termes, une entreprise n’est légale que lorsqu’elle est inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). En France, c’est la Chambre de Commerce et d’Industrie ou la Chambre des Métiers et de l’Artisanat qui se charge des formalités selon la nature de la société. Mais signalons que c’est au greffier du tribunal de commerce de recevoir les dossiers de création d’entreprises. Et pour que votre demande y soit recevable, il faut y joindre une copie signée des statuts de l’entreprise ainsi qu’un justificatif du dépôt du capital social à la banque. Mais rassurez-vous, ce capital demeure la propriété de l’entreprise qu’elle pourra utiliser une fois les formalités remplies sur présentation du KBIS. Lisez le kbis et la création d’entreprise pour en savoir davantage à ce sujet. Le KBIS est obtenu juste après l’immatriculation de l’entreprise. Il faut ajouter que cette immatriculation vous donne droit à un numéro de TVA intracommunautaire, un numéro SIRET ainsi qu’un code APE. Dès cet instant, votre entreprise est autorisée à émettre des factures et donc vous pouvez exercer de façon tout à fait légale.

Que faire quand on est étranger en France

Pour un étranger, qu’il soit résident ou non en France, il lui est tout à fait possible d’investir dans le pays. Il n’en demeure pas moins que la France est en Europe, et dans le G20 le pays qui offre le plus de souplesse en matière d’investissement étranger. Signalons toutefois que les formalités de création d’entreprises sont plus ou moins différentes de celles des Français résidents. De plus, certaines conditions peuvent être exigées. N’hésitez pas pour plus d’information, à explorer les formalités à remplir pour les ressortissants étrangers.

La préparation financière

De sa mise en place réelle à son maintien au bon fonctionnement, toute entreprise a besoin d’investissements financiers et tout entrepreneur doit s’y préparer en conséquence. Qui voyage loin ménage sa monture, dit-on. En plus de la contribution des actionnaires, une entreprise a besoin de partenaires financiers qui se révèlent souvent comme des éléments incontournables. C’est lui qui mettra à votre disposition les fonds nécessaires à la bonne marche et à l’évolution de l’entreprise. Toutefois, trouver un financier n’est pas souvent aisé surtout au début de l’entreprise. En effet, les banques sont retissantes vis à vis des nouvelles entreprises qui ne présentent souvent aucune garantie de solvabilité. Plus aucune pratiquement ne souhaite prendre de risque, surtout depuis l’effondrement de 2008. Cependant, d’autres possibilités s’offrent à vous, même si elles ne sont toujours pas trop aisées. Vous pouvez donc :

  • Recourir à des investisseurs externes ;
  • Vendre quelques actifs pour faire de l’autofinancement ;
  • Faire appel à l’aide public.

De la comptabilité et des taxes

Toujours sur le plan financier, vous devez disposer d’un service comptable ou faire appel à un expert-comptable pour le bilan à chaque exercice. En effet, dès que l’entreprise existe et qu’elle opère, elle doit verser des taxes et impôts à l’État. Pour cela, elle doit disposer d’une comptabilité régulière avec des pièces comptables justificatives.

Faire une place pour l’entreprise sur le Web

Une vraie entreprise au 21e siècle doit pouvoir disposer d’un site internet digne du nom. Un site internet est tout d’abord une vitrine de l’entreprise sur le monde, mais qui tend aujourd’hui à devenir une plateforme virtuelle de vente. C’est de nos jours une première interface de contact avec les entreprises. Dans le contexte de la globalisation actuelle, n’importe qui en tapant le nom de votre société dans un moteur de recherche devrait être capable de se renseigner sur les activités et les actualités de votre entreprise. Pour vous assurer de ce que votre site web soit professionnel et bien conçu, il est recommandé de confier sa création à des professionnels.

En sommes

La création d’une entreprise, quelle que soit sa forme juridique, nécessite des efforts. Le promoteur doit se préparer aussi bien sur le plan psychologique et administratif que sur le plan financier. Chacune de ses étapes est nécessaire et doit être franchie pour que l’entreprise se concrétise.